moro-sphinx
Macroglossum stellatarum

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Taubenschwänzchen im Flug Nektar saugend am Wiesensalbei
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Son vol stationnaire à la manière d’un colibri lui a valu son nom de sphinx-colibri. Le moro-sphinx est le plus commun de nos sphingidés. Il se distingue pourtant de la plupart des autres sphinx présents en Suisse, en effet, il est diurne et a une durée de vie relativement longue, puisque c'est l'imago qui hiverne. 

Les moro-sphinx peuvent être facilement observés en train de butiner du nectar. Les papillons se tiennent alors en vol stationnaire devant la fleur et plongent leur longue trompe dans son calice. Les fleurs bleues et rouge-violet ont leur préférence (not. pétunias, valériane, lavande). L'espèce n'est que rarement observée posée! La détermination est alors moins aisée qu'en vol. Les femelles collent leurs œufs verts sur des labiées (gaillet, stellaire) exposées au soleil, souvent à proximité de bons sites de nectar. On peut observer les chenilles (jusqu'à 45 mm de long) de couleur verte ou vert-gris avec une ligne latérale blanche de juin à octobre; nymphose dans une toile lâche sur le sol.

Distribution

Toute l’Europe et l’Afrique, répandu dans toute la Suisse jusque vers 2500 m, migre chaque année chez nous en grand nombre depuis le sud de l'Europe. Dans les zones d'habitation, souvent sur les plantes de balcon.

Signes distinctifs

Corps trapu, velu; couleur de fond du corps et des ailes antérieures grises avec des lignes plus foncées, ailes postérieures jaune-orange; tâches noir et blanches sur l'abdomen; touffe de soies à l'extrémité de l'abdomen; antennes bien visibles en forme de massue
Chenille: verte, parfois brune, avec une ligne longitudinale de chaque côté du corps ; corne caractéristique

Appartient à
Physique

40-50 mm d'envergure

Chenille: jusqu'à 45 mm

Confusions possibles

Confusion éventuelle avec le grand sphinx gazé, également diurne

Degré de menace

Non menacé

Période d’activité

Mars-mai (1ère génération) et septembre-octobre (2e génération); diurne; hibernation en tant que papillon

Habitat

Endroits ensoleillés et secs, jardins avec une bonne offre en nectar

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Menaces
Des jardins sans nourriture:

Les jardins composés principalement de gazon stérile, de haies de lauriers-cerisiers ou de thuyas et de plantes ornementales exotiques sont sans valeur pour nos papillons, parfois même vénéneux, et ne constituent pas un habitat pour les chenilles.

Néophytes envahissants et espèces végétales exotiques :

Elles fournissent peu ou pas de nectar aux papillons et pas de nourriture aux chenilles. Le buddleia (Buddleja sp.), aussi nommé arbre à papillons, qui attire les papillons par son odeur envoûtante, peut avoir un impact négatif sur les populations de papillons, car les chenilles ne mangent pas ses feuilles et meurent donc de faim. Attention! Eviter de planter l'onagre élégante (Oenethera speciosa), originaire du nord du Mexique. En effet, en butinant ces fleurs roses, les moro-sphinx coincent leur trompe dans le calice et meurent d'épuisement. Il suffit de choisir l'espèce indigène à fleurs jaunes, l'onagre bisannuel.

Fauche des talus de route :

Les bords de route sont des refuges dans les zones densément habitées de Plaine, les fauches fréquentes et complètes éliminent 90% des sphingidés. Préférer des fauches partielles, tardives ou carrément renoncer à la fauche lorsqu’elle n’est pas strictement nécessaire à la sécurité des usagers. Cette pratique peut prendre place dans son propre jardin, mais on peut aussi sensibiliser son quartier ou sa commune à un entretien extensif des surfaces vertes.

Mesures de soutien

Le moro-sphinx a besoin de gaillet pour pondre ses œufs. Jusqu'à présent, les chenilles du moro-sphinx n'ont guère pu être observées sur d'autres plantes que sur différentes espèces de gaillet. Les jolis papillons adultes sont toutefois moins difficiles et se nourrissent sur les fleurs de dizaines de plantes. Les géraniums, les œillets d'Inde ou les phlox sont très appréciés. Les fleurs bleues d'un diamètre de 30 mm semblent être les plus attractives pour ce sphingidé.

Oasis urbaines

En ville, les îlots de circulation, les talus de chemin de fer et les places en gravier peuvent devenir de véritables oasis à papillons. Les arbustes et les herbes sauvages attirent de nombreux papillons.

Même sur votre propre balcon, les papillons nocturnes peuvent être favorisé. Les plantes indigènes qui donnent du nectar fournissent de la nourriture non seulement aux papillons mais aussi aux abeilles sauvages. Les herbes aromatiques qui fleurissent, comme le thym ou la ciboulette, sont non seulement très jolies, mais elles font aussi le bonheur des papillons.

Le moro-sphinx vole vers une multitude de fleurs et visite aussi volontiers en ville les fleurs épanouies sur les balcons ou près d'un îlot de circulation.

Conseils

Au premier coup d'œil, on pourrait confondre le moro-spinx avec un colibri, puisqu'il vole tout aussi habilement et rapidement. Et devant chaque fleur, il s'arrête brièvement en vol plané légèrement bourdonnant, avant de passer à la fleur suivante. Le moro-sphinx fait partie de la famille sphingidés, des papillons nocturnes. Cette espèce est toutefois active le jour, elle se dirige vers les fleurs à long calice et peut y sucer le nectar avec sa longue trompe sans être attaqué par des prédateurs qui pourraient se cacher dans les calices.

Papillon migrateur

Ce papillon peut réaliser jusqu'à 85 battements d’ailes à la seconde (plus rapide que les colibris !) et peut voler jusqu’à 40 km/h ! C’est une véritable espèce migratrice pouvant parcourir jusqu'à 2'000 km. Il existe des individus sédentaires en Europe, et d’autres qui migrent à partir de l’Afrique du Nord. Avec 2 générations par an, ils peuvent atteindre la Suède

Chenille du moro-sphinx sur un gaillet mou; la chenille est spécialisée sur les plantes des la famille des gaillets

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