ambrette commune
Succinea putris

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Gemeine Bernsteinschnecke an der Spitze eines Blattes.
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Comme son nom l’indique, l’ambrette commune possède une coquille ambrée. Elle laisse entrevoir à travers sa paroi plus ou moins translucide le corps de l’escargot ! Mais elle est trop étroite et fragile pour que l’animal puisse entièrement s’y réfugier. Ce joli bijou d’escargot est aussi appelé ambrette amphibie, en référence à son affinité pour les plans d’eau sans toutefois vivre complètement immergé. Il reste donc un mollusque terrestre convaincu, mais qui s’installe dans la végétation aquatique où il est commun et facile à observer. L’ambrette commune se nourrit de toutes sortes de plantes vivantes voire en décomposition. Elle se reproduit d’avril à octobre et dépose ses œufs en plusieurs paquets gélatineux de 40 à 80, sur les feuilles ou le bois mort humide.

Distribution

Europe, Sibérie

Signes distinctifs

Coquille brun pâle, jaune-vert ou orangée ; translucide, fragile et luisante, à peine creusée de fines stries d’accroissement irrégulières ; 3 tours qui s’élargissent rapidement. Le dernier tour occupe les deux tiers de la hauteur totale et débouche sur une large ouverture arrondie et effilée.

Appartient à
Physique

Hauteur de la coquille : 10 à 17 mm, rarement jusqu’à 24 mm

Confusions possibles

L’ambrette élégante (Oxyloma elegans) est un peu plus menue, proportionnellement plus fine et de couleur généralement plus vive. Mais il est difficile de distinguer sûrement ces deux sosies sur la base de leur seule coquille.

Degré de menace

Non menacé

Période d’activité

Active à la belle saison. En cas de sécheresse : au repos, blottie dans un recoin ou un pli de végétal. Hibernation : dès les premières gelées, fixée sous une feuille morte ou dans le sol, ouverture de la coquille vers le haut. Sort volontiers de son repos hivernal durant les redoux.

Habitat

Uniquement dans les milieux à forte humidité et à végétation dense : marais, berges de lacs et de rivières, forêts riveraines, prairies humides, etc. Entre 300 et 800 m d’altitude, parfois jusqu’à 1800 m.

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Menaces
  • Assèchement des marais et des étangs pour les cultures ou les constructions
  • Artificialisation des berges
Mesures de soutien
Accueillir l’eau

L’ambrette commune est largement répandue, bien que plutôt rare en zones de montagne. Pour favoriser cette espèce, installez dans votre jardin un plan d’eau agrémenté de plantes aquatiques indigènes. D’autres animaux profiteront aussi en nombre de cette mesure.

Conseils

Observer l’escargot

Repérez-le dans la végétation aquatique, surtout par temps humide et à une hauteur de 30 à 80 cm par rapport à la surface du sol ou de l’eau. Au printemps et en automne, examinez aussi le sol, sous les restes de végétaux morts. Encore un conseil, intensifiez votre recherche à proximité de ses plats favoris : l’alpiste faux-roseau (Phalaris arundinacea), le jonc odorant (Acorus calamus), l’oseille (Rumex sp.) et l’iris des marais (Iris pseudacorus).

Découvrir sa coquille vide

Vous la trouverez essentiellement sur le sol des berges.

La coquille de l'ambrette commune.
Ambrette commune sur une tige de roseau.

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