vulcain
Vanessa atalanta

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Habite les lisières des forêts, les clairières, les haies, les berges des ruisseaux et des fossés. On le trouve également dans les zones habitées, en particulier dans les jardins. Papillon très mobile qui migre chaque printemps depuis le sud de l’Europe ou l’Afrique du Nord. En général, la seconde génération retourne dans le sud pour hiverner. Ces dernières années, l’hivernation du vulcain au nord des Alpes semble devenir plus fréquente. Les papillons hivernent alors dans les anfractuosités d’arbres morts, de rochers, de tas de bois, etc. Les œufs sont pondus individuellement sur la face inférieure des feuilles d'orties, la plante-hôte des chenilles. La feuille repliée, et fixée grâce à des fils de soie, forme une petite loge servant au développement de la chenille. Les papillons se nourrissent de nectar sur les eupatoires, le lierre, le buddleia ou du jus des fruits trop mûrs. Le vulcain a besoin de zones buissonnantes riches en fleurs pour s’alimenter. Les massifs d’orties sont indispensables à sa reproduction.

Signes distinctifs

Grand, facilement identifiable. Fond noir, avec des bandes orange à rouge vif et taches blanches ; le dessous de l'aile (revers) postérieure est marbré de gris-brun. Mâle et femelle semblables.

Appartient à
Physique

Envergure d'environ 55 mm

Degré de menace

Non menacé

Période d’activité

Avril-octobre, 2 à 3 générations par an, hiverne comme un papillon (imago)

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Menaces
  • Des jardins sans nourriture : les jardins composés principalement de gazon stérile, de haies de lauriers-cerisiers ou de thuyas et de plantes ornementales exotiques sont sans valeur pour nos papillons, parfois même vénéneux, et ne constituent pas un habitat pour les chenilles.
  • Intensification de l'agriculture : en agriculture intensive, les prairies de fleurs sauvages, les haies et bosquets ont rarement leur place. La disparition de ces structures paysagères et avec elle le manque de fleurs et de plantes fourragères comme l'ortie dioïque ont un impact négatif sur les populations de papillons.
  • Néophytes envahissants et espèces végétales exotiques : elles fournissent peu ou pas de nectar aux papillons et pas de nourriture aux chenilles. Le buddleia (Buddleja sp.), aussi nommé arbre à papillons, qui attire les papillons par son odeur envoûtante, peut avoir un impact négatif sur les populations de papillons, car les chenilles ne mangent pas ses feuilles et meurent donc de faim.
Mesures de soutien

Pour les chenilles du vulcain, les orties sont indispensables. Laissez-les pousser dans un coin ensoleillé du jardin. À l’heure de la migration automnale, c’est le nectar des fleurs des arbres fruitiers et du lierre qui donne aux papillons l'énergie nécessaire pour ce long vol.

Complétez votre jardin avec des arbustes indigènes (par ex. viorne ou prunellier), des fleurs sauvages telles que la carotte sauvage, la centaurée ou l’œillet des chartreux et un coin sauvage avec des orties et des chardons.

De nombreuses possibilités mènent au paradis des papillons

Vous n'avez toutefois pas besoin d’avoir votre propre jardin pour faire quelque chose en faveur des papillons. Vous vivez dans une coopérative ou dans un immeuble? Veillez à ce que les alentours soient gérés d'une manière proche de la nature. Il s'agit notamment de planter des espèces sauvages indigènes, de remplacer les pelouses par des prairies riches en espèces, de laisser des îlots de fleurs, de tondre peu fréquemment et de manière échelonnée, et de ne pas utiliser de pesticides ou d'herbicides.

Oasis urbaines

En ville, les îlots de circulation, les talus de chemin de fer et les places en  gravier peuvent devenir de véritables oasis à papillons. Les arbustes et les herbes sauvages attirent de nombreux papillons.

Même sur votre propre balcon, le vulcain peut être favorisé. Les plantes indigènes qui donnent du nectar fournissent de la nourriture non seulement aux papillons mais aussi aux abeilles sauvages. Les herbes aromatiques qui fleurissent, comme le thym ou la ciboulette, sont non seulement très jolies, mais elles font aussi le bonheur des papillons.

En automne, on peut également mettre quelques fruits à disposition des papillons.

Les balcons avec des herbes aromatiques en fleurs, des fleurs sauvages ou des plantes vivaces indigènes attirent les papillons même dans le béton des villes.

Conseils

Conseils d'observation

On trouve souvent le vulcain sur les fleurs rose-violette des mûres, des orpins ou de la lavande. Pendant la saison de reproduction en mai/juin, les mâles attendent le passage des femelles de l'après-midi au soir sur des sites élevés tels que les collines, les buissons ou les toits.

En automne il butine avec assiduité les fleurs à nectar et se délecte des fruits trop murs. Il est alors parfois possible de l’observer sur les arbres fruitiers ou les fruits gâtés du compost.

Le vulcain est un papillon migrateur qui s'envole vers le sud en automne pour y hiverner et y pondre.  Les vulcains nés au sud  reviennent à nouveau vers le nord pour y pondre à leur tour. À l’automne, ce sont les vulcains nés au nord qui migreront vers le sud. Il y a donc deux générations par année. Ainsi, on peut observer surtout en septembre et en octobre, les nombreux vulcains de passage.

Chenilles

La femelle pond ses œufs vert pâle individuellement sur des orties, après quoi la chenille éclose construit un nid fait de jeunes feuilles tissées, qui forment des petits sacs bien visibles. La chenille vit dans cette cachette et finit par se métamorphoser. Bien cachée, elle est présente dans les orties de mai à août.

Les œufs du vulcain sont pondus individuellement sur la face inférieure des feuilles d'orties.

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